Depuis sa création en 1966, la coopérative de Lamballe s’est développée par opérations successives de croissance et concentre aujourd’hui son activité autour de trois secteurs : le groupement de producteurs de porcs ; l’abattage, la découpe et la transformation de la viande ; l’aliment du bétail et l’approvisionnement. Son objectif : organiser et structurer sa production pour offrir le maximum de débouchés à ses 2 500 adhérents.
Au plus près du consommateur
Avec 23 000 tonnes de charcuteries fabriquées sur ses sites de Lamballe et de Saint-Brieuc, le groupe porcin était insuffisamment présent dans le monde très concurrentiel de la salaison. En rachetant Brocéliande et ses quatre usines (Villers-Bocage, Loudéac, Bécherel et Roanne), avec le soutien du Crédit Agricole des Côtes-d’Armor, il est entré dans une phase dynamique de développement : il commercialise désormais près de 70 000 tonnes de charcuteries par an, principalement du jambon. Cette production le hisse au quatrième rang français des industriels spécialisés dans la fabrication de produits charcutiers.
Maîtrise totale de la filière
En élargissant son activité au périmètre industriel, le groupe entend maîtriser tous les stades de la production, depuis la génétique jusqu’au produit final en passant par l’alimentation. « Cette vision globale permet une complète traçabilité de l’ensemble de la production », explique Yannick Simon, chargé d’affaires au Crédit Agricole des Côtes-d’Armor. Une garantie de qualité et de sécurité alimentaire essentielle pour les enseignes de distribution, les circuits traditionnels de grossistes et de charcuteries et, in fine, pour le consommateur.
Cette organisation en filière performante, sans équivalent sur le territoire, vise ainsi à apporter au groupe une meilleure compétitivité en France et à l’international. Une stratégie que la Caisse régionale entend soutenir : « Nous souhaitons rester la banque de référence auprès de la Cooperl », souligne Yannick Simon.
© creditagricole.info / janvier 2012