En ce moment
Épris de liberté, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. À l’image de Thomas qui, après une première expérience de salarié, cherche à donner du sens à sa vie professionnelle.
Thomas a vraiment hâte ! Après quelques années passées dans un groupe, à 28 ans, il veut prendre sa vie en main. Il développe une application pour mettre en relation propriétaires et locataires d’un bien immobilier.
Il en est sûr, ce sera bien utile, vu les difficultés rencontrées par les uns et les autres. Il est très investi dans la création de son appli, ce qui lui laisse peu de temps pour effectuer les nombreuses démarches auxquels il est confronté… Il se passerait volontiers de certains aspects de la vie d’entrepreneur… Il lui faut ouvrir un compte rapidement, mais il hésite entre s’adresser à des hyper-spécialistes, créer son compte en ligne en quelques minutes, ou bien se rendre dans une agence en s’adressant à une banque traditionnelle.
En discutant avec l’un de ses amis, il apprend qu’il n’est plus obligé de choisir ! Le Crédit Agricole a développé une offre pour les créateurs d’entreprise comme lui. Grâce à Propulse by CA, il peut ouvrir son compte en seulement cinq minutes, faire son business plan, bénéficier d’outils pour créer et gérer son entreprise, et tout cela en ligne ! Et puis, le jour où il aura besoin d’un accompagnement plus complet, tel du financement, il pourra solliciter un conseiller en agence ou à distance. Cette démarche lui permet déjà de se projeter dans le moyen et long terme, quand il aura besoin de placer son épargne… Il se met à rêver…
Il a déjà parlé de son projet avec un comptable qui l’interpelle sur la prochaine obligation d’e-facturation, en 2026. Le Crédit Agricole vient en effet de lancer Kolecto qui permet d’émettre et de recevoir des factures, de simplifier et d’automatiser des tâches administratives et financières. Selon les avis recueillis jusqu’à présent, ce service fait gagner en moyenne 5 heures, soit une demi-journée par semaine ! En plus, les clients du Crédit Agricole bénéficient de tarifs privilégiés.
Mieux se consacrer à son cœur de métier
Kolecto accompagne au quotidien l’entrepreneur dans la gestion de son activité, en la sécurisant, avant qu’il ne transmette les divers éléments à l’expert-comptable. « Nous n’opposons pas le digital à l’humain. Nous intégrons le rôle d’expert-comptable dans Kolecto qui favorise la relation entre les deux en simplifiant la transmission des pièces. C’est avant tout un gain de sérénité ! », explique Neila Choukri, CEO de Kolecto. L’outil est totalement conforme aux exigences de la direction des finances publiques (DGFIP) qui autorise le processus d’e-facturation. Or, si, actuellement 88 éditeurs existent, tous ne sont pas immatriculés à la DGFIP. Puis, il automatise les relances de facture et le rapprochement bancaire. Kolecto grandit avec l’entreprise en proposant différents modules selon les besoins. Thomas pourra collecter automatiquement les factures fournisseurs, gérer les achats et les engagements de dépenses. Le jour où il aura un ou plusieurs employés, il lui confiera les notes de frais et le paiement des salaires… D’ici le mois de juillet 2025, 23 Caisses régionales l’auront intégré, les autres au plus tard au début 2026 ; les conseillers sont en cours de formation. « Chaque Caisse déploie Kolecto auprès de segments établis selon ses choix stratégiques, dans le but de conjuguer le digital à l’humain », éclaire Laurent Darmon, CEO La Fabrique by CA, le start-up studio du Crédit Agricole.
Avec l’hybridation, Thomas se sent bien épaulé et en confiance pour avancer à son rythme, en toute autonomie. « 2025 est une année clé pour les entrepreneurs, développent Florence Burdin, directrice du développement des marchés, et Maxime Duparc, directeur du marché des entrepreneurs à Crédit Agricole SA. La feuille de route du marché s’articule autour de la banque au quotidien augmentée, réel pivot des priorités définies par le groupe. C’est pourquoi le projet d’harmonisation de la gamme est majeur ; il devrait être finalisé d’ici la fin 2026. Ce sera avec Propulse et Kolecto un étendard de notre volonté de conquête et de notre modèle relationnel de proximité ».
La franchise rassure l’entrepreneur qui veut sécuriser ses gains et le banquier pour minimiser ses risques. Un franchiseur développe un concept, créé une marque et l’éprouve dans un ou plusieurs points de vente pilotes, puis transmet son savoir-faire et sa marque à un indépendant contre des royalties (5 à 10 % du chiffre d’affaires en moyenne). « La force du modèle réside dans le fait qu’il est éprouvé », explique Jérôme Nalin, chargé de projets sur le marché des entrepreneurs à Crédit Agricole SA.
La preuve par les taux de pérennité : au-delà des trois ans d’existence, le taux est de 80 % contre 59 % pour un indépendant*. Son cadre législatif est clair et stable. La franchise s’implante au cœur des territoires (plus de 40 % dans les villes de moins de 20 000 habitants), s’ouvre à tous les secteurs d’activité et innove en termes de digitalisation, de RSE, de fidélisation des salariés…
Développer son patrimoine et devenir son propre patron tout en limitant les risques : ce sont des atouts indéniables qui séduisent de plus en plus de jeunes et de femmes et de cadres urbains.
Un modèle d’avenir
La franchise facilite la reconversion professionnelle. « En tant que chef d’entreprise, le travail du franchisé est de développer l’activité de son magasin, il ne sera pas forcément dans l’opérationnel. Cela explique qu’une grande partie des franchisés ne sont pas issus du secteur d’activité de la franchise qu’ils exploitent », explique Edouard Loisel. « La franchise a deux piliers. Le premier est le savoir-faire du franchiseur, qui apporte un avantage concurrentiel au franchisé. Le second est le contrat de franchise. Il doit être équilibré et protéger le savoir-faire du franchiseur sans pour autant entraver la liberté d’entreprendre du franchisé. Par ailleurs, un contrat qui serait trop en faveur du franchiseur rendrait difficile, voire impossible, le financement des projets de ses futurs franchisés. Le pôle franchise de Foncaris travaille donc avec les franchiseurs pour les aider à trouver le juste équilibre qui permettra à leurs réseaux de se développer sur la durée et de réduire le risque de conflits internes », poursuit-il.
Un entrepreneur du territoire
Les attentes du franchiseur et du franchisé sont au cœur des métiers du Crédit Agricole et, côté bancaire, l’équipement d’un franchisé représente un revenu patrimonial et professionnel important. En moyenne, un franchiseur possède 1,7 magasin et emploie trois salariés. « Cet entrepreneur de proximité s’inscrit complètement dans le modèle relationnel d’une Caisse régionale », complète Jérôme Nalin. Bien que la banque soit leader sur le segment avec près d’un franchisé sur quatre clients, la franchise mérite d’être cultivée au Crédit Agricole. C’est pourquoi des leviers devraient être partagés d’ici à la fin de l’année, notamment pour capter de futurs franchisés en développant de manière proactive la relation avec les franchiseurs et une approche marketing affinitaire. Rappelons qu’un restaurant McDo sur deux est client du Crédit Agricole.
* Source : Fédération française de la franchise et réseaux d’aide à la création
Source : Observatoire de la franchise Chiffres clés de la franchise en 2025
ALLER PLUS LOIN : Découvrez notre reportage sur les Cafés de la création sur le territoire du Crédit Agricole Normandie-Seine.
Instance politique du Crédit Agricole, la Fédération nationale du Crédit Agricole est une association loi 1901. Ses adhérents sont les Caisses régionales, représentées par leurs présidents et leurs directeurs généraux.
Mieux nous connaitre