Cette alliance fait entrer le mouvement coopératif dans une nouvelle ère : celle de la consolidation entre une union de coopératives à vocation économique (InVivo) et une confédération de coopératives à vocation syndicale (Coop de France). En unissant leurs compétences, leurs énergies et leurs capacités d’expression sous une gouvernance unifiée, Coop de France et InVivo entendent renforcer leur influence. Une première en France. « Grâce à cette nouvelle entité, nous pouvons espérer agir de façon plus efficace et pragmatique », souligne Philippe Mangin, président de Coop de France, d’InVivo et d’Acooa. En effet, si les deux structures conservent leurs attributions spécifiques, Acooa leur permet de coordonner leurs moyens d’action en transférant un certain nombre de missions qu’elles conduiront ensemble.
Des orientations communes
Quatre chantiers prioritaires sont d’ores et déjà amorcés. Le premier vise le renforcement du lobbying français auprès des institutions européennes et des organisations internationales. « Nous devons étudier la meilleure organisation à adopter et les moyens à actionner pour accroître la représentativité de la coopération agricole dans ces instances », explique Pierre Pinault, directeur de la communication d’InVivo. Deuxième dossier majeur : la communication. « Nous avons besoin d’une image puissante et unitaire valorisant notre modèle coopératif », indique Philippe Mangin.
Autre projet sur lequel Acooa se mobilise : la formation. « Pour parvenir à une bonne gouvernance coopérative, les élus et les cadres doivent être mieux formés », poursuit Philippe Mangin. Enfin, Acooa veut accélérer le développement à l’international des coopératives. Cette stratégie d’exportation concerne dans un premier temps la filière viticole, actuellement très atomisée.
© creditagricole.info / janvier 2012