« La titrisation des créances commerciales repose sur l’émission de titres financiers garantis par un portefeuille d’actifs – en l’occurrence les factures que l’entreprise adresse à ses clients –, explique Jérôme Mazière, responsable du marché Titrisations de créances commerciales chez Crédit Agricole CIB (Cacib). Ces titres sont alors cédés à des investisseurs. Ces dernières années, ces produits ont vu leur popularité progresser très rapidement car ils permettent aux entreprises d’obtenir aisément de la trésorerie dans une période tendue. Et aux banques de satisfaire la demande de leurs clients sans alourdir leur bilan et offrir un financement de l’économie réelle peu couteux en capital réglementaire. De plus en plus d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) en pleine croissance se tournent vers ce type de produit qui offre une solution de financement pérenne et structurante. C’est un produit complémentaire à une solution d’affacturage. C’est pourquoi nous mettons notre savoir-faire au service des clients des Caisses régionales. »
Un produit efficace au quotidien
A l’instar de deux clients du Crédit Agricole d’Ile-de-France, NGE, groupe de travaux publics, client du Crédit Agricole Alpes Provence, en a fait l’expérience. « Pour la petite histoire c'est mon homologue d’un groupe concurrent qui m'a vanté les mérites de la titrisation, souligne Jean-Sébastien Léoni, directeur général adjoint en charge des finances. Un an après avoir opté pour le même type de montage, proposé par Crédit Agricole CIB, je partage son enthousiasme ! C'est un outil très efficace, au coût attractif et bien adapté à une entreprise comme la nôtre qui doit faire face à des besoins en trésorerie très élevés. Et les effets positifs de la titrisation ne se limitent pas au cash-flow : le reporting mensuel instauré dans le cadre de l'opération nous a fait progresser. Résultat : nos indicateurs s'améliorent de mois en mois ! ».