« Que de chemin parcouru en à peine huit ans ! » Même s’il a rarement le temps de regarder en arrière, Jean Volatier, directeur administratif et financier d’Inventiva, apprécie à sa juste valeur la trajectoire de cette société biopharmaceutique située à quelques kilomètres de Dijon. Elle développe avec succès des programmes thérapeutiques et des candidats médicaments innovants.
Des fonds pour la recherche et le développement
« L’un d’entre eux, lanifibranor, est destiné à traiter les patients atteints de la stéatohépatite non alcoolique (NASH). On l’appelle aussi la maladie du foie-gras ou du soda, une pathologie qui est la première cause de greffe de foie aux Etats-Unis. Après des résultats cliniques récents très positifs, ce programme entre maintenant dans sa phase pivot (phase III) et nécessite des fonds importants afin de mener une étude globale mondiale préalable à une éventuelle mise sur le marché. »
L’entrée au Nasdaq va permettre à Inventiva de mobiliser ces ressources pour poursuivre ses développements. Héritière des laboratoires Fournier, rachetés puis revendus par différents acteurs de l’industrie pharmaceutique, la biotech est une spin-off créée par Frédéric Cren et Pierre Broqua, tous deux disposant d’une solide expertise opérationnelle dans les domaines de la recherche, du développement et de la stratégie, avec une équipe ayant déjà collaboré.
Le Crédit Agricole, banque historique d’Inventiva
« La société a ouvert son premier compte au Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, se souvient Jean Volatier. Le projet Inventiva a permis de préserver des compétences et des emplois autour de Dijon. Il résonne assez bien avec le positionnement du Crédit Agricole, banque mutualiste attachée au territoire ».