Sur ses quelque 8 500 sites (sièges, data centers, agences…), le Crédit Agricole consomme environ 639 GWh par an, soit la quasi-totalité de la production du barrage de Serre-Ponçon, ou celle de 109 éoliennes. C’est un client de taille moyenne, mais un client particulièrement impliqué dans la préservation de l’environnement, pour EDF, son principal fournisseur soucieux lui aussi de développer les énergies renouvelables.
Les deux groupes ont profité de la nouvelle réglementation, qui met fin aux tarifs réglementés (jaune et vert) de vente d’électricité à compter du 1er janvier 2016 concernant les entreprises, pour conclure un contrat cadre.
Le Crédit Agricole soutient le développement des énergies renouvelables
Décliné dans toutes les entités du Crédit Agricole, l’accord prévoit – certificats à l’appui – que l’énergie fournie par EDF à 8 159 sites du groupe proviendra exclusivement d’énergies renouvelables produites en métropole, hydraulique pour l’essentiel.
Au global, les économies d’émission de CO2 ainsi engendrées sont évaluées à 6 471 tonnes par an en comparaison du mix énergétique d’EDF, plus de quatre fois plus selon le mode de calcul adopté par l’Ademe.
A l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique occupe les esprits, les deux partenaires transforment ainsi une contrainte réglementaire en démarche responsable et citoyenne.