Persuadée des richesses inexploitées de l’océan, Polymaris a développé une expertise solide et unique dans la recherche, la caractérisation et la valorisation de biomolécules marines innovantes, notamment les exopolysaccharides bactériens.
Naturelles et biodégradables, ces molécules de sucre marin sont synthétisées à partir d’une collection privée et originale de microorganismes prélevés dans l’immense biodiversité marine, lors de nombreuses campagnes océanographiques. « Grâce à la biotechnologie, nous pouvons utiliser le vivant pour reproduire des molécules d’intérêt, tout en préservant l’environnement naturel », explique Anthony Courtois, président et co-fondateur de Polymaris.
Des applications pluridisciplinaires
Les propriétés physico-chimiques et/ou biologiques de l’ensemble de ces biopolymères marins innovants répondent à de nombreux champs d’innovation. À commencer par celui de la cosmétique, toujours en quête de nouvelles molécules éco-responsables et de qualité.
« Nos recherches nous ont permis d’intégrer très rapidement ce marché, notamment avec Codif International, plus connu pour sa marque Phytomer. Nous nous sommes depuis associés à ce groupe dirigé par Antoine Gédouin, qui développe avec nous et distribue nos actifs auprès des entreprises du secteur », précise Anthony Courtois.
Au-delà, Polymaris s’intéresse de près au secteur des produits phytosanitaires, mais aussi à réduire l’impact de la pétrochimie.
Les biotechnologies marines, une source de développement incomparable
Partenaire historique de Polymaris depuis ses débuts, le Crédit Agricole du Finistère a vu grandir la start-up bretonne, aujourd’hui devenue une PME à la croissance exponentielle. Depuis 2014, l’entreprise peut également compter sur le soutien de la filière Mer de la Caisse régionale pour poursuivre son développement.
« Convaincus des innombrables potentialités du monde marin, de ses ressources et des emplois qui en découlent, nous accompagnons actuellement Polymaris dans son projet de construction d’un nouveau siège à Brest. La mer est un formidable relais de croissance pour la Bretagne ! », indique Philippe Coquil, directeur de cette filière Mer. Et Anthony Courtois d’ajouter : « Cette nouvelle implantation devrait nous permettre d’être au cœur de la recherche, de créer de nouvelles synergies et, peut-être, de susciter des vocations ! »
La Bretagne dans le top 3 des régions biotechnologiques
Hémarina, entreprise de Morlaix ayant inventé un substitut du sang humain à partir de vers marins pour pallier aux manques de sang, et ManRos Thérapeutics, société roscovite en passe d’aboutir à un traitement pour combattre la mucoviscidose, font partie des autres biotechs soutenues par la Caisse régionale.
Aujourd’hui, la Bretagne se situe dans le top 3 des régions biotechnologiques françaises.