[Episode 2] Se financer, se développer

Loïc et Manon ne dirigent pas la même entreprise. Ils n’exercent pas dans les mêmes secteurs. Et pourtant, comme tant de professionnels aujourd’hui, ils partagent une même réalité : celle de devoir avancer avec prudence, tout en restant ambitieux. Derrière leurs choix d’investissements ou d’outils, il y a souvent une question simple : comment faire les bons arbitrages, au bon moment, sans mettre en péril l’équilibre de leur activité ?

Depuis plusieurs mois, Loïc songe à rénover son espace de travail. Installé chez lui, il souhaite améliorer le confort de son bureau, mais aussi en profiter pour amorcer des travaux de rénovation énergétique dans leur maison. En parallèle, il doit renouveler une partie de son matériel informatique devenu obsolète. Ce double besoin, à la fois personnel et professionnel, s’inscrit pleinement dans une nouvelle génération d’enjeux bancaires.

Une banque au service des transitions concrètes

Le Crédit Agricole a structuré une offre de prêts fléchés à impact environnemental pour répondre à ces besoins émergents : rénovation, sobriété énergétique, matériel à faible consommation, amélioration thermique des locaux… Ces financements sont en cours d’intégration dans le parcours conseil des clients professionnels et identifiés comme prioritaires dans la stratégie du groupe. « Nous devons être au rendez-vous des grandes transformations et la transition écologique en fait partie. C’est une attente forte de nos clients, mais aussi un engagement stratégique de notre groupe qui s’est inscrit dans la trajectoire Net-Zero Banking Alliance (NZBA) *», explique Cédric Lancelle, chef de projet marché des entrepreneurs à Crédit Agricole SA.

Manon, de son côté, a pris le virage digital. Pour sa brasserie, elle a choisi la solution Up2Pay destinée aux restaurateurs : un dispositif d’encaissement complet, fluide et connecté, proposé par Crédit Agricole Payment & Services. Elle envisage maintenant un investissement matériel pour accompagner la montée en charge de son activité. Elle peut souscrire directement un prêt express agri pro (PEAP). Pensé pour les professionnels ayant plus d’un an d’activité, le PEAP est une solution 100 % digitalisée, accessible depuis l’espace bancaire, permettant de financer jusqu’à 50 000 € (et bientôt 75 000 €) en quelques clics, de façon autonome. Cette offre combine la rapidité des outils numériques avec la solidité d’une relation bancaire établie. « Le prêt express agri pro incarne notre volonté de simplifier le crédit tout en restant proche de nos clients.

Ce n’est pas seulement une réponse rapide, c’est aussi une solution différenciante sur le marché », souligne Cédric Lancelle.

Répondre présent face à l’imprévu

Un développement serein, c’est aussi savoir absorber les à-coups du quotidien. Une panne de matériel, un besoin urgent de trésorerie, un retard de paiement : les aléas sont nombreux, surtout dans les petites structures. Pour cela, le Crédit Agricole déploie plusieurs outils complémentaires, pensés pour soulager les professionnels sans les faire passer par des démarches longues ou complexes. Côté équipement, Loïc peut par exemple s’appuyer sur Olinn, filiale de Crédit Agricole Leasing & Factoring : cette solution de location évolutive permet de moderniser son parc informatique sans fragiliser sa trésorerie. Ce modèle, pensé pour les indépendants comme pour les TPE, est intégré dans l’offre globale de financement du Crédit Agricole. Par exemple, une autorisation de découvert peut être mise en place dès le début de la relation bancaire pour répondre aux fluctuations de trésorerie et aider au financement des décaissements courants : charges obligatoires, loyers, règlements fournisseurs, stocks, etc. Cette nouvelle offre forfaitisée, en cours de déploiement, permet d’accéder à une autorisation de découvert claire et prévisible, avec trois paliers (1 500 €, 10 000 €, 20 000 €). Autre levier méconnu, mais puissant : l’affacturage commercialisé par CAL&F, qui transforme les factures clients en trésorerie immédiate, sans friction. Un projet est également en cours au sein du groupe pour doter les plateformes digitales d’une fonctionnalité d’affacturage digitale (e-factoring).

« Sur le court terme, nous devons progresser. Nous sommes leaders sur le moyen terme, mais nous avons encore une marge sur la trésorerie. L’enjeu est d’être aussi bon dans la gestion du quotidien que dans le financement structurant », affirme Cédric Lancelle.

Le conseil avant tout

Au-delà des produits et des outils, le Crédit Agricole mise sur la qualité du conseil. C’est un choix stratégique assumé : libérer du temps grâce au digital pour permettre aux conseillers de se consacrer à ce qui compte vraiment, c’est-à-dire la projection, l’accompagnement, la compréhension fine des projets. Dans les agences, les conseillers professionnels ne sont pas des techniciens isolés. Ils sont formés dans les pépinières de l’Ifcam, l’université du groupe, où l’accent est mis sur la maîtrise juridique, patrimoniale, fiscale et stratégique de la relation client. Ils peuvent intervenir sur des montages complexes : choix du statut juridique approprié, création de holding, conseil sur la séparation du patrimoine personnel et professionnel, etc. « Ce qui nous distingue des banques en ligne ou des néobanques, c’est notre capacité à donner un conseil pertinent, à projeter nos clients dans leur trajectoire d’entrepreneur, à chaque étape de leur parcours. Parce que chaque entrepreneur mérite d’être compris, accompagné et soutenu, non seulement pour financer leurs projets, mais également pour les faire grandir », conclut Cédric Lancelle.

* La Net-Zero Banking Alliance rassemble des banques du monde entier qui se sont notamment engagées à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissement sur une neutralité carbone nette d’ici 2050.