L’adolescence est une période charnière de la vie. Un âge qui s’accompagne de nombreux changements. À Saint-Lô en Normandie, la maison des adolescents de la Manche (Mado), un lieu d’écoute confidentiel et gratuit ouvre ses portes aux jeunes âgés de 11 à 25 ans, avec ou sans parents, pour leur apporter un soutien psychologique et social. « L’adolescence c’est un bouleversement pour les ados tant sur le plan physique que psychique. Certains d’entre eux sont confrontés à des problématiques familiales complexes et d’autres rencontrent des difficultés à l’école. Depuis 2012, notre structure œuvre en faveur du bien être des jeunes et leur offre un lieu d’écoute afin de répondre à leurs différentes préoccupations qu’elles soient d’ordre médicales, sociales, sexuelles, culturelles, etc. 8 % d’entre eux sont ensuite orientés vers une prise en charge médicale », explique Katia Le Fèvre, la directrice de la maison des adolescents de la Manche.
Couvrir l’ensemble du territoire
Pour répondre au mieux aux besoins des jeunes, l’aide doit être quasiment immédiate. Dans ce contexte, la Mado imagine 15 lieux mobiles visant à accueillir les jeunes des différentes zones rurales du département. « Afin de couvrir, au mieux, le territoire et de répondre aux besoins des ados, nous avions besoin de véhicules. C’est dans ce but que nous avons postulé à l’appel à projet de la fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement sur la santé des jeunes. Aujourd’hui, l’idée est également de mettre l’accent sur le suivi psychiatrique des adolescents et ainsi d’améliorer le parcours de soin afin d’éviter d’engorger les unités sanitaires », poursuit la directrice de la Mado.
Un soutien financier de 15 000 euros
Début février, l’association lauréate reçoit une aide de 15 000 euros afin de développer son activité auprès du jeune public. « Soutenir des structures comme la nôtre est important. Ces financements témoignent de l’engagement des acteurs locaux en faveur des habitants de leur territoire et notamment des jeunes. Grâce au soutien de la fondation CASD nous pouvons poursuivre nos missions et de rendre de nouvelles actions possibles », conclut Katia Le Fèvre.