Le dynamisme de la branche professionnelle du Crédit Agricole

Les 39 Caisses régionales et cinq entités - la Fédération nationale du Crédit Agricole, l’Institut de formation du Crédit Agricole mutuel, Crédit Agricole Titres, Crédit Agricole Technologies et Services et Crédit Agricole Group Infrastructure Platform – forment la branche professionnelle du Crédit Agricole. Elles se concertent au sein de la Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA).

De manière générale, une branche professionnelle regroupe les entreprises d’un même secteur d’activité et relevant d’un accord ou d’une convention collective. La Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA) est l’organisation professionnelle d’employeurs représentative qui négocie les accords collectifs pour la branche du Crédit Agricole, c’est-à-dire les 39 Caisses régionales et cinq entreprises associées (La Fédération nationale du Crédit Agricole, l’Institut de formation du Crédit Agricole mutuel, Crédit Agricole Titres, Crédit Agricole Technologies et Services, Crédit Agricole Group Infrastructure Platform) avec le souci d’un dialogue social dynamique entre les partenaires sociaux, employeurs et organisations syndicales.

Construit année après année, ce dialogue apporte des solutions adaptées et souvent innovantes au service de la performance globale et des besoins des entreprises adhérentes. Il est animé par les dirigeants des entreprises concernées et se poursuit en proximité. Les accords nationaux se déclinent en effet au niveau local, en conformité avec les valeurs de proximité, de responsabilité sociale et de solidarité prônées par le groupe uni et décentralisé.

Cette représentativité de la FNCA a été reconnue officiellement pour la première fois par arrêté ministériel le 26 juillet 2017 et dans le cadre d’une nouvelle mesure de représentativité, un nouvel arrêté du ministère du Travail est paru le 6 octobre 2021 pour un nouveau cycle de quatre années (2022- 2025).

Un secteur dynamique et responsable Le secteur bancaire français représente 1,7 % de l’emploi salarié privé. Avec 355 100 salariés à fin 2023, (dont 182 000 pour la branche AFB), le secteur bancaire affiche pour la première fois depuis plusieurs années, une évolution positive (+ 0,2 %) des effectifs (hors alternance). Ce dynamisme s’illustre également par le nombre d’alternants, 19 650 présents en 2023, en nette progression, + 7 %, par rapport à l’année précédente. Cela porte à 374 750 le nombre de salariés du secteur. En 2023, les banques françaises ont embauché 44 500 salariés, dont 22 300 pour la branche AFB. Le turn-over est en baisse : il s’établit à 9,4 % dans le secteur et est plus de deux fois plus faible que la moyenne nationale. Les métiers de la relation client représentent près de 54 % des recrutements en CDI. Ces emplois sont ancrés partout en France, la proximité territoriale étant une marque de fabrique des banques françaises et un enjeu majeur de leur modèle relationnel. Par ailleurs, les banques sont engagées auprès des jeunes : près de 15 000 alternants recrutés, insertion professionnelle via des partenariats (APELS, each One) destinés aux jeunes issus de quartiers prioritaires ou de réfugiés qualifiés. En parallèle, près d’un recruté sur deux a moins de 30 ans. Les politiques seniors des banques, souvent dans le cadre d’accords collectifs dédiés, contribuent quant à elles au relèvement progressif de l’âge des départs à la retraite qui s’établit en 2023 à 62,6 ans (+ 1,7 point depuis 2012).