Julien Marie a 33 ans. Il est client du Crédit Agricole et nous explique pourquoi il a choisi de devenir sociétaire. Il nous parle aussi de l’engagement de sa Caisse locale pour le territoire.
Julien Marie : Je suis devenu sociétaire en 2015. Mes parents l’étaient déjà depuis longtemps alors je connaissais le système bien avant d’acquérir mes premières parts sociales. Malgré tout, j’ai toujours trouvé cela un peu abstrait jusqu’au jour où je suis allé à l’assemblée générale de ma Caisse locale. Là, j’ai compris pas mal de choses mais, surtout, cela a suscité mon envie d’en savoir plus sur ma banque coopérative et son organisation. Cela m’a permis de découvrir les initiatives soutenues près de chez moi. Par exemple, ce qui me séduit en tant que sociétaire, c’est de savoir qu’à chaque paiement effectué avec ma carte bancaire, ma banque régionale abonde de 1 centime d’euro à un fonds solidaire pour soutenir une association ou une action en lien avec mon territoire. Contribuer à sa dynamique économique est une idée qui me plaît, qui a du sens. Etre sociétaire, c’est aussi participer financièrement à la réhabilitation du patrimoine de ma région. Cela a bien sûr un impact sur le tourisme et donc sur l’économie. L’assemblée générale de ma Caisse locale est aussi l’occasion une fois par an de faire un bilan de l’activité bancaire et extra-bancaire, d’élire et d’échanger avec mes représentants (les administrateurs) ainsi que les dirigeants de ma banque.
Julien Marie : Il faut redéfinir ce qu’est le mutualisme. C’est un mot qui ne parle pas, c’est trop flou. Et c’est dommage car notre génération a un esprit très mutualiste sans le savoir. Pour illustrer mon résonnement, je prends toujours l’exemple de Blablacar qui n’est – ni plus ni moins – qu’un système mutualiste. Le concept marche très bien auprès des jeunes mais quand ils utilisent l’application, ils ne se disent pas qu’ils s’engagent dans un acte mutualiste. Pour les intéresser, il serait peut-être judicieux de les associer davantage aux actions locales soutenues, une manière de rendre concret leur engagement au sein de leur banque coopérative.
Julien Marie : Lors d’une assemblée générale en 2017, il y a eu la présentation du Comité jeunes et on m’a donné l’opportunité de le rejoindre. Concrètement, cela nous donne la possibilité de nous préparer au rôle et missions d’un administrateur de Caisse locale : celui de devenir le porte-voix des sociétaires et un acteur impliqué dans la vie locale et celle de notre banque. Cela nous permet aussi de participer au conseil d’administration de notre Caisse locale une fois par mois, de nous familiariser avec certains projets liés à l’activité bancaire, et de nous tenir informés du développement de notre région, etc. Nous avons le droit de débattre mais pas de voter car nous ne sommes pas encore élus. Nous participons aussi aux actions menées par la Caisse locale sur le terrain.
Julien Marie : Quand une Caisse locale s’engage à soutenir une association, elle apporte une aide financière et/ou humaine. Récemment, notre Comité jeunes est venu porter main forte à l’association Emmaüs, en participant à une journée de vente. Un moment d’échanges avec les bénévoles et les membres des communautés a également été organisé, ce qui a été apprécié par tous. Chaque année, les membres du Comité jeunes proposent de soutenir une association en particulier ou une cause qui leur parle. En novembre, nous soutiendrons une association qui lutte contre la maladie de Crohn. C’est ça être un sociétaire au Crédit Agricole !
Instance politique du Crédit Agricole, la Fédération nationale du Crédit Agricole est une association loi 1901. Ses adhérents sont les Caisses régionales, représentées par leurs présidents et leurs directeurs généraux.
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