Tout au long de l’été, creditagricole.info vous invite à découvrir ou redécouvrir des trésors architecturaux ou patrimoniaux soutenus par les fondations des Caisses régionales et /ou la Fondation Crédit Agricole Pays de France. Sur la route de vos vacances, n’hésitez pas à faire une pause curieuse et culturelle.
Imaginés comme un continuum entre Mer et Terre, ces jardins d’environ 5 500 m², évoquent des ambiances paysagères australes et régionales autour des différents pavillons métamorphosés d’Océanopolis. Ils permettent au plus grand nombre – petits et grands – d’être sensibilisés à la richesse de la biodiversité végétale et à son statut de conservation.
« En choisissant de valoriser les espaces extérieurs avec des compositions végétales de grand intérêt paysager et botanique, Océanopolis veut étendre la compréhension des régions littorales australes au-delà de leurs écosystèmes marins. La géographie, la géologie, le climat, les influences océaniques déterminent l’existence de flores côtières qui sont souvent associées à des hot-spot de biodiversité terrestre. » Dominique Barthelemy, conservateur en charge du milieu vivant à Océanopolis Brest.
L’église Saint-Nicolas est un témoignage rare de cette période médiévale où l’art roman disparaît peu à peu pour faire place à l’art gothique. Entourée par le quartier historique et pittoresque du Foix, l’église se situe au pied du château royal de Blois. Au IXe siècle, une communauté de moines fuyant les invasions normandes fonde une abbaye où sont vénérées les reliques de Saint-Laumer. Au XIIe siècle, après un incendie, le chantier d’une nouvelle église débute, sur les vestiges de la première, dans un style de transition entre art roman et gothique. La nef, construite au XIIIe siècle, s’inspire de la Cathédrale de Chartres.
En 1791, les moines quittent l’abbaye. Elle prend alors le nom de Saint-Nicolas en souvenir d’une église voisine détruite. Dans le cadre de la préservation de son patrimoine, la Ville de Blois lance un grand chantier de restauration divisé en 5 tranches. La Fondation Crédit Agricole Pays de France a accompagné la première tranche qui s’articule autour de la consolidation du massif occidental, la création de planchers techniques dans le clocher et la restauration de couverture entre les deux clochers.
Du haut de ses 22 mètres, elle surplombe les paysages verdoyants du sud de l’Ardèche. Au cœur du village perché de Montréal, la tour dite de « Joyeuse » trouve ses origines au XIIe siècle. D’abord isolée, elle se retrouve progressivement entourée d’habitations et occupe une fonction défensive jusqu’à devenir un lieu charnière de l’histoire médiévale locale. Ses murs de 2,5 mètres d’épaisseur sont, depuis la Révolution, propriétés de la commune. Depuis quelques années, avec le développement du tourisme vert et sa proximité avec la grotte Chauvet, Montréal voit son nombre de visiteurs s’accroître. Intégré au parc naturel des monts d’Ardèche, le village a lancé plusieurs projets interactifs et la réhabilitation de la tour de Joyeuse.
Ce projet a attiré l’attention du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, qui a soutenu le dossier avec l’appui de la Caisse locale du Crédit Agricole. Abîmée par le temps, la tour nécessite d’abord une sécurisation en profondeur : étaiement, système pour éviter les infiltrations d’eau dans les murs, purge des végétaux présents sur les façades de la tour, jointoiement de rang de pierres pour la stabilisation ou encore colmatage des fissures. Dans un second temps, la reconstitution des planchers, de la couverture et de la rampe d’accès permettra aux touristes de visiter à nouveau l’édifice, à l’horizon 2027.
Propriété du département des Côtes d’Armor, le château témoigne de l’histoire de la Bretagne, plus particulièrement de la période des ducs de Bretagne de la maison de Monfort (XIV-XVe siècle). Le château actuel a été construit au début du XIVe siècle puis probablement détruit au cours de la guerre de succession de Bretagne (1341-1364). Largement reconstruit à la fin du XIVe, il est de nouveau détruit par les troupes françaises et reconstruit au cours de la dernière décennie du XVe siècle.
Ruiné dès le milieu du XVIIIe siècle, le château a été inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 juin 1951 et acquis par le département en 1981 au titre des espaces naturels sensibles.
Les travaux de restauration ont débuté dès 2018 afin d’assurer la consolidation, la mise en sécurité des vestiges et l’aménagement du monument. Le Crédit Agricole des Côtes d’Armor et la Fondation Pays de France ont notamment participer à la restauration des ruines.
Instance politique du Crédit Agricole, la Fédération nationale du Crédit Agricole est une association loi 1901. Ses adhérents sont les Caisses régionales, représentées par leurs présidents et leurs directeurs généraux.
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