Avec un taux d’illettrisme avoisinant les 15 % dans la région Nord-Pas-de-Calais, la Fondation de Lille a décidé de prendre le problème à bras-le-corps dès 2006 en lançant les Bourses de l’espoir. « Cette action permet de donner à des jeunes une chance d’accéder à une formation ou de finaliser leurs études », explique Delphine Vandevoorde, attachée de direction à la Fondation.
Agir concrètement sur le terrain, avec les associations
La Fondation soutient également des projets d’associations qui se mobilisent contre l’illettrisme et, par conséquent, contre l’exclusion. « L’illettrisme est une forme d’exclusion, en ce qu’il constitue un frein à l’insertion professionnelle », confie Delphine Vandevoorde.
La principale mission de ces associations consiste ainsi à repérer des personnes illettrées n’osant pas l’avouer ou demander une formation, souvent par honte. « Nous avons besoin d’elles pour pouvoir agir concrètement sur le terrain, parallèlement à l’action institutionnelle que nous allons mener par exemple avec le rectorat de Lille », poursuit-elle.
Un partenariat de longue date entre le Crédit Agricole et la Fondation de Lille
Partenaire historique de la Fondation depuis sa création, le Crédit Agricole Nord de France a contribué à la constitution de son capital pour qu’elle soit reconnue d’utilité publique par l’État. Depuis, la Caisse régionale répond toujours présent. Au-delà du soutien financier qu’elle lui apporte encore une fois aujourd’hui, nombreuses sont les personnes en interne à se mobiliser et à faire profiter de leur réseau.
« Ce partenariat illustre la dimension sociétale de notre banque, un autre visage de nos activités. C’est un engagement humain de proximité », déclare François Macé, directeur général du Crédit Agricole Nord de France.
Portées par le même élan, la Fondation et la Caisse régionale espèrent que leur action commune portera ses fruits. « C’est souvent par de petites actions que nous réalisons de grandes choses », conclut, confiante, Delphine Vandevoorde.
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