David-Alexandre Seiller, 37 ans, a hérité de la passion de son père Daniel – fabricant de lunettes à Champagnole (Jura) – pour la lunetterie. Après un BTS de micro-techniques, il débute pourtant sa vie professionnelle en fabriquant des lampes à pétrole. Il s’essaye ensuite à la restauration mais, rattrapé par le virus de la lunette, il rejoint le fabricant d’optique jurassien Naja, où il dirige pendant quatre ans un atelier de fraisage.
D.-A. Seiller démarre son activité avec 5 salariés
En 2001, afin de faire face à un afflux de commandes, son père lui demande de rejoindre l’entreprise qu’il a créée en 1998. David-Alexandre Seiller répond présent immédiatement. « J’avais acquis une solide expérience technique et d’encadrement. Il était temps pour moi de rejoindre le giron familial », confie-t-il.
En 2003, David-Alexandre devient à son tour chef d’entreprise : il crée la société LDS (Lunetterie David Seiller), spécialisée dans la finition des montures optiques ou solaires. Il démarre avec 5 salariés, s’engage dans la voie des récentes technologies et s’équipe en outils numériques.
En 2011, il emploie 48 salariés pour un CA de 1,2 M d’euros
Fort de son succès, le jeune entrepreneur se lance dans une stratégie de croissance externe et rachète la société MSO en 2010. Objectif ? « Augmenter nos prestations de services en assurant le suivi des lunettes du brut jusqu’au conditionnement », explique-t-il. Ce rachat a été possible grâce au Crédit Agricole de Franche-Comté qui lui accorde alors un prêt.
Aujourd’hui à la tête d'une entreprise de 48 salariés qui affiche un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros, le dirigeant de LDS est fier de pouvoir proposer des lunettes 100 % made in France. Ce positionnement porte ses fruits : « Beaucoup de mes clients partis en Asie reviennent chez nous pour nous confier la finition de leurs lunettes », se réjouit-il.
© creditagricole.info / octobre 2011