Des visions différentes de la mondialisation
La grande majorité des jeunes habitant les pays émergents et les BRIC (Brésil, Russie Inde, Chine) perçoit la mondialisation comme une opportunité, alors que les jeunes européens (sauf les Scandinaves) la ressentent plutôt de manière négative et menaçante. Par ailleurs, l’étude faire ressortir un euro-scepticisme plus présent au sein de la jeunesse des pays anciennement européens (France en tête), comparée à celle des pays nouveaux entrants.
Des risques bien identifiés
La perception des menaces est sensiblement identique de part et d’autre du globe. La pauvreté, la famine et le chômage viennent en tête des préoccupations, devant les risques de guerre. Cependant un élément vient contredire une idée reçue selon laquelle les pays émergents seraient peu sensibles aux risques climatiques : les jeunesses chinoises, indiennes et brésiliennes se montrent en effet plus sensibles aux risques écologiques (pollution) que les Européens !
Hésitations idéologiques
Sur les questions économiques et de solidarité, les jeunes des « pays du Nord » ont tendance à privilégier la performance individuelle sur la solidarité collective, notamment sur la question des retraites, alors que les jeunes du « Sud » se montrent plus partageurs. Les Européens restent néanmoins attachés à la redistribution des richesses. Dans leur globalité, les jeunes font de moins en moins confiance aux institutions politiques, économiques et médiatiques pour traiter ces problèmes. Ainsi le désir d’implication dans la vie publique passe plus par le milieu associatif que par le militantisme politique traditionnel.
Santé, travail, logement…
Les rêves des jeunes en 2011 ? Fonder un foyer (sauf pour les jeunes Indiens), si possible être propriétaire de son logement (souhait important chez les jeunes Français) et rester en bonne santé. A noter qu’avoir un « bon travail » dans la banque et la finance séduit plus les jeunesses des BRIC que les jeunes Français et Européens.
Lien vers l’étude 2011, jeunesse du monde