Si financer les projets est au coeur du métier des banques, certains projets posent problème dans le cadre d'une démarche responsable sur le plan environnemental ou sociétal. Face à cette situation, dix grands établissements internationaux, parmi lesquels Crédit Agricole CIB, ont signé en 2003 les Principes Equateur, un engagement volontaire et unilatéral concernant leur approche du financement de projets.
Les banques signataires s'engagent à analyser en détail les aspects environnementaux et sociaux des projets qui leur sont soumis, et à lier leur financement au respect d'un certain nombre de critères, édictés par la Société financière internationale (SFI), institution de la Banque mondiale. "Ces critères touchent des sujets comme le déplacement forcé de populations, le respect de la bio-diversité, les droits humains…", précise Eric Cochard, chargé du développement durable chez CACIB.
Trois catégories de projets
De leur côté, les promoteurs des projets ont l'obligation d'effectuer des études d'impact et de concevoir des plans d'actions pour réduire ou compenser les impacts négatifs. Chaque projet est ainsi classé selon trois catégories définies : catégorie A, maximum d'impacts négatifs ; catégorie B, impacts négatifs significatifs mais atténués ; catégorie C, impacts négatifs minimes ou nuls.
Les Principes Equateur chez CACIB : une démarche couronnée de succès
Au total, depuis 2003, CACIB a classé 329 projets : 21 A, 267 B et 41 C. Pour Eric Cochard, la démarche est un succès car "on note une réelle progression de la qualité intrinsèque des projets signés depuis 2003 : qualité des études d'impact et des plans d'action décidés".
Une bonne nouvelle pour ces projets, pour leurs banquiers… et pour la planète !
Pour en savoir plus sur les Principes Equateurs, regardez l'interview d'Eric Cochard.