Les deux entrepreneurs ont misé, en 2015, sur une formule inédite, développée en laboratoire à Grasse avec des chimistes et le célèbre parfumeur Jean Niel, pour bousculer les codes traditionnels de la parfumerie.« Nous voulions écrire une nouvelle page dans l’histoire du parfum en lui apportant une nouvelle gestuelle », confie Stéphane Varak. La mousse possède en outre des propriétés hydratantes et rémanentes. « Elle dure deux à trois fois plus longtemps qu’une eau de toilette classique grâce à sa formulation. De plus, elle n’assèche pas la peau puisqu’elle ne contient que 3 % d’alcool », explique Christiane Varak. Avec son packaging sixties et son prix attractif, la start-up entend séduire les jeunes générations, enclines à la nouveauté.
Des premiers pas prometteurs
La recette rencontre d’ores-et-déjà un franc succès. Sephora a commandé trois références pour le marché français et distribue Foamous au Brésil. La mousse est également positionnée dans 200 points de vente en Corée, grâce à un grand distributeur de produits cosmétiques. Chupa Chups a, de son côté, proposé un co-branding – pratique qui consiste pour deux marques distinctes à créer un produit – à la start-up pour créer quatre fragrances. Elles seront commercialisées dès 2019.
Entièrement autofinancée depuis sa création, Foamous bénéficie depuis juin dernier de l’accompagnement du Village by CA Provence Côte d'Azur. « C’est un formidable accélérateur, qui nous permet de développer des partenariats avec des distributeurs du monde entier », se réjouit le créateur. Labellisée French Tech par la BPI en août, la start-up voit déjà plus loin. Elle a notamment été approchée par le CNRS et l’Université Côté d’Azur pour imaginer des fonctionnalités complémentaires.