Alzheimer, Parkinson… Les maladies neuro-dégénératives sont une véritable priorité de santé publique d’autant plus que le nombre de personnes atteintes augmente régulièrement. Mais, pour l’heure, les traitements disponibles permettent de freiner la progression de la maladie, pas de la soigner. D’où l’urgence d’explorer de nouvelles voies thérapeutiques. « C’est la mission que s’est fixée Clinatec, un centre de recherche d’un nouveau genre, à la fois laboratoire biomédical et clinique expérimentale », explique Bertrand Malapert, secrétaire général du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Pilotée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, cette entité travaille sur les applications des nanotechnologies dans le domaine des neurosciences.
400 000 euros sur trois ans
C’est en 2012 que les routes du centre de recherche et de la Caisse régionale se sont croisées : « Pour avancer dans ces recherches, Clinatec a besoin de fonds conséquents et Jean-Pierre Gaillard, le président de notre Caisse a souhaité que nous nous investissions auprès d'eux. Notre engagement a pris la forme d’un mécénat, dans le cadre du fonds solidaire abondé par la Caisse à chaque utilisation d’une carte sociétaire. Au total, nous avons apporté une aide financière d’un montant de 400 000 euros sur trois ans. De plus nous avons mobilisé les Caisses locales pour l’organisation d’événements destinés à faire connaître l’organisme au plus grand nombre et à récolter d’autres dons. »
De la lumière pour le cerveau
Cet argent contribue plus spécifiquement au développement d’un projet - baptisé NIR pour Near Infra Red - basé sur les travaux du professeur Alim-Louis Benabib, président du conseil d’administration de Clinatec et récent lauréat du prix Lasker pour la recherche médicale clinique. « Avec NIR, le centre de recherche est en train de concevoir un implant pour la stimulation lumineuse de certaines zones du cerveau afin de les protéger des assauts de la maladie de Parkinson. Il s’agit d’un véritable espoir pour les malades et leurs familles », conclut Bertrand Malapert.